En boule, j'écoute ce qui se passe au creux de ma
En boule, j'écoute ce qui se passe au creux de ma poitrine. Frissonnements de dégoût, d'amertume qui me traversent l'épiderme. J'ai le tournis, le mal de mer. La vie joue à m'agripper les méninges de ses ongles en lames de rasoir.
Parce qu'en travers de la gorge, y a un truc qui passe pas.
J'ai le coeur lourd et les émotions qui pèsent sur le reste de mes tripes.
Minimisation de mouvements.
Je me cristallise dans les bras de ce mal être qui m'enserre contre lui. Tout devient un rien irréalisable. Je pleure mon erreur. Et la tienne, et les tiennes.
Enflure.
Je te déteste, je déteste ce que je deviens avec toi. Je déteste ce que tu te fais subir. Je meurs loin de toi et j'aimerais que tu viennes me chercher. Que tu viennes me redonner vie. Que tu viennes m'aider à me relever, à combattre tout ce qui joue à m'éteindre en ce moment. Je voudrais, oui, que tu te combattes. Je voudrais que tu sois là pour moi, et que tu sois là pour toi. Je voudrais que tu te combattes. Je voudrais que tu aies la volonté d'arrêter ces enfantillages et d'avancer. Mais pas pour moi. Avancer pour que tu deviennes quelqu'un dont tu seras fier. Je voudrais que tu aies la volonté, pour toi, d'être simplement toi, sans artifice, sans état second, derrière lesquels tu te caches si facilement
Je voudrais que tu te réveilles