Guerre des doliprane

Assise sur le lit, j'attends. Tout était accéléré à croire que le froid a figé mon cerveau. Ou est la sortie? Encore sous la couette. Paradoxe avec ces bouffées de chaleur qui me font étouffer. Ruminer et ruminer la semaine qui vient d'passer. Les jours trop rapides, trop condensés. Je n'sais pas, je n'sais plus. Ces nuit à se tuer la santé, à s'imaginer des éléphants roses, des guerriers et des trolls. L'art de bouffer de la merde, ou juste des trucs verts qui font rire. Bubulle. A jouer, chanter. A te jouer, te chanter. T'entendre susurrer à mon oreille que mon indifférence ne te touche pas. Que tu peux te passer de moi. Tes yeux qui me surprennent à vouloir te bouffer. Fuck tu n'auras que mon indifférence dans tous les cas, rien d'autre.

L'esprit en vrac, cerveau resté à la douane au Mexique. Et toi, tes bulles? Juste l'effervescence en live dans ma tête. Derrière mes pupilles, ou mes fentes de donjon. Demain ce sera ici, la guerre des dolipranes. Douleur, douleur, douleur. New dance. New life. Droguée des jours qui me crèvent comme une ballon trop gonflé. Gonflée à bloc. J'arrive plus à dormir. Merde il est 4h30 pourquoi le sommeil m'a foutu un lapin? Pour une fois que je l'attendais sagement. Responsabilités. Etre raisonnable, voilà. Pour une fois.
Mais qui a fait tomber ce putain de sablier? Retourné le sablier. Retourné! Allez, inversons les tendances. Et on danse. Chante après moi, dors derrière moi. Assure moi d'être là.
Nuit jour, jour nuit. Toi, toi et moi. Comme envie de sang sur les murs, comme envie d'accidents de voiture. Comment me passer de toi. Et cette indifférence qui me roule en boule.